La contrefaçon médicamenteuse en Afrique : un fléau de santé publique alarment.

Près d’un quart des médicaments en Afrique sont « faux » ou de mauvaise qualité

En Afrique, la qualité des médicaments est une préoccupation croissante. Une étude récente, relayée par Jeune Afrique et consultée ce jeudi par New-messager-de-la-paix.net, révèle que près d’un quart des médicaments disponibles sur le continent sont soit des contrefaçons, soit de mauvaise qualité.

Cette situation pose un problème de santé publique majeur, menaçant la vie de millions de personnes.

La fabrication et l’importation de médicaments falsifiés

Les « faux médicaments » en Afrique proviennent de deux principales sources : certains sont fabriqués localement, tandis que d’autres sont importés.

Les fabricants locaux peu scrupuleux et les importations illégales contribuent tous deux à cette crise sanitaire. Le manque de contrôle et de réglementation rigoureuse aggrave la situation, permettant à ces produits dangereux de circuler librement sur le marché.

Une confirmation par les chercheurs éthiopiens

Une récente étude menée par des chercheurs éthiopiens corrobore ces inquiétudes. Leur analyse souligne la gravité du problème et l’ampleur des conséquences pour la population africaine.

Les résultats montrent clairement que la lutte contre la contrefaçon médicamenteuse doit être une priorité pour les autorités sanitaires africaines, afin de protéger les citoyens et d’améliorer la qualité des soins de santé sur le continent.

Les dangers pour la santé publique

Les « faux médicaments » ne sont pas seulement inefficaces, ils peuvent également être extrêmement dangereux.

Ils peuvent contenir des ingrédients toxiques ou des doses incorrectes, ce qui peut entraîner des effets secondaires graves, voire mortels.

Cette situation exacerbe les défis déjà énormes que doivent relever les systèmes de santé africains, souvent sous-financés et mal équipés.

Des solutions pour lutter contre ce fléau

Pour combattre efficacement ce fléau, il est essentiel de renforcer les capacités de régulation et de surveillance des médicaments sur le continent.

Cela implique une collaboration étroite entre les gouvernements, les organisations internationales, et le secteur privé. En outre, la sensibilisation du public aux dangers des « faux médicaments » est cruciale pour réduire la demande de ces produits et protéger la santé des populations.

La lutte contre les « faux médicaments » en Afrique est une urgence sanitaire qui nécessite une action concertée à tous les niveaux. La protection de la santé publique sur le continent passe par une réglementation plus stricte, une meilleure surveillance du marché, et une sensibilisation accrue des consommateurs.

Il est impératif que les efforts pour éradiquer ce fléau soient intensifiés afin de garantir que tous les Africains aient accès à des médicaments sûrs et efficaces.

Jeune Afrique/New-messager-de-la-paix.net /Raïssa kangamotema 

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