Lomami : Le manque d’infrastructures scolaires menace la rentrée des classes à Kabinda.

L’absence d’écoles pénalise des milliers d’élèves

Dans la province de Lomami, plus précisément dans le territoire de Kabinda, des milliers d’élèves risquent de ne pas pouvoir débuter la prochaine rentrée scolaire. La raison principale réside dans le manque criant d’infrastructures scolaires adaptées. Dans certaines localités, les infrastructures scolaires sont quasi inexistantes, forçant les enfants à parcourir de longues distances, souvent infranchissables, pour accéder à une école.

Le chef de localité déplore cette situation, en insistant sur l’abandon des autorités, notamment les députés qui, chaque période électorale, viennent dans ces zones pour solliciter le soutien des électeurs sans jamais résoudre les problèmes concrets.

« Depuis la création de nos localités, nous sommes délaissés. Nos enfants peinent à accéder à l’éducation simplement par manque d’écoles. Qui va construire pour nous ? Les politiciens nous trompent avec des promesses vides. Tant que nos enfants auront des difficultés à franchir des distances considérables pour étudier, le problème persistera », s’est-il exclamé.

Il a particulièrement pointé du doigt l’absence de pont sur la rivière Ludimbi, qui est un obstacle majeur pour les élèves.

Les difficultés de Ludimbi Lukula : un tableau alarmant

Lors d’une rencontre tenue le jeudi 15 août, les habitants du groupement de Ludimbi Lukula ont présenté leurs doléances au député provincial Antoine Milanda Fuamba Lamba-Lamba, également chef coutumier.

En séjour dans cette partie de la province de Lomami à l’occasion de ses vacances parlementaires, ce dernier a pu prendre conscience des difficultés rencontrées par la population.

Outre le manque d’infrastructures scolaires, les problèmes sont multiples et préoccupants : enclavement des villages, chômage des jeunes, non-paiement des enseignants non mécanisés (N.U) et non payés (N.P.), ainsi que la reconstruction des écoles détruites à quelques jours de la rentrée scolaire.

Un appel à l’action des élus locaux

Face à cette situation alarmante, la population de Kabinda lance un appel pressant aux députés nationaux et provinciaux pour qu’ils apportent une solution durable.

Les habitants espèrent que les élus pourront intervenir rapidement pour faciliter la scolarisation des enfants et améliorer les conditions de vie dans cette région enclavée.

Le manque d’écoles, la précarité des infrastructures et l’enclavement des villages sont autant de défis auxquels les élus doivent faire face pour offrir aux jeunes générations de Kabinda l’accès à l’éducation qu’elles méritent.

New-messager-de-la-paix.net/Dieudonné Ngay-Ngay 

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