Éducation Nationale en RDC : La Commission paritaire Gouvernement-Syndicat des Enseignants conclut un accord historique.

Un accord qui marque la fin d’un conflit prolongé

Tout est bien qui finit bien. La Commission paritaire entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) et les syndicats des enseignants de l’Éducation nationale a abouti à une conclusion favorable, scellée par la signature d’un protocole d’accord.

Après quinze jours d’intenses négociations, cette issue marque un tournant décisif dans l’amélioration des conditions de travail des enseignants congolais.

Un compromis républicain réalisé à Bibwa

Les travaux de la Commission paritaire se sont clôturés le 24 août 2024, au village Venus, dans la commune de Nsele à Kinshasa, avec un compromis républicain qui augure de nouvelles perspectives pour l’éducation en RDC.

Cette rencontre, qui a réuni six ministres, avait pour objectif d’évaluer l’avancement des engagements pris par le gouvernement en mars dernier en faveur des enseignants et de l’amélioration de la qualité de l’enseignement.

Un dialogue renforcé grâce au leadership de Félix Tshisekedi

La ministre d’État, Raïssa Malu, en charge de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté (EDU-NC), a salué la tenue de ces travaux, tout en exprimant sa gratitude aux participants.

Elle a souligné le rôle crucial du Président Félix Tshisekedi, dont la vision pour un système éducatif inclusif a été déterminante.

« Nous réaffirmons notre engagement à maintenir un dialogue régulier et constructif avec le banc syndical pour continuer à œuvrer ensemble pour le bien-être de nos enseignants et l’amélioration de notre système éducatif », a-t-elle déclaré.

Des enseignants placés au cœur des réformes éducatives 

Jean-Pierre Lihau, vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique, a quant à lui insisté sur l’importance d’améliorer les conditions socio-professionnelles des enseignants pour garantir l’efficacité du système éducatif.

« L’éducation des enfants de la République est un des axes stratégiques prioritaires du président de la République et du gouvernement. Pour que cela soit possible, il faut que les enseignants soient placés dans des conditions psychologiques et matérielles optimales », a-t-il affirmé.

Vers une rentrée scolaire 2024-2025 apaisée

L’issue positive de cette Commission paritaire, qui a abouti à la mise en place d’une commission interministérielle pour la révision du fichier des enseignants, s’annonce comme un gage de stabilité pour la rentrée scolaire 2024-2025.

Ce dispositif vise notamment à l’élimination des agents fictifs et à l’amélioration progressive des salaires des enseignants, consolidant ainsi le programme de gratuité de l’enseignement primaire dans tous les établissements publics du pays.

Un pas de géant pour l’éducation congolaise

L’accord signé entre le gouvernement et les syndicats des enseignants est un pas en avant vers un système éducatif plus équitable et résilient en RDC.

Grâce à la volonté politique et au dialogue constructif, les enseignants congolais peuvent désormais espérer une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, ce qui, en fin de compte, bénéficiera à l’ensemble du système éducatif national.

New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema 

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