Préparation du Congrès de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) : Un appel à la rigueur et à l’éthique professionnelle
Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, met un point d’honneur sur la transparence et le respect des procédures financières pour l’organisation du congrès de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), prévu à la mi-septembre. Il insiste également sur la revalorisation du métier de journaliste, un domaine qui selon lui, subit une dégradation préoccupante en République démocratique du Congo.
Une rencontre stratégique pour le suivi des États généraux de la communication
Le mardi 27 août 2024, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a réuni dans son cabinet le comité de suivi des États généraux de la communication et des médias.
Ce comité, institué à la suite des États généraux tenus en janvier 2022 à Kinshasa, joue un rôle crucial dans l’amélioration des pratiques médiatiques en RDC.
Lors de cette réunion, qui marquait une reprise de contact avec ce groupe d’experts, le Ministre a rappelé l’importance de maintenir une collaboration étroite avec tous les acteurs impliqués.
« Nous avons commencé un cheminement ensemble, et il n’y a pas de réussites personnelles, seulement des réussites partagées. Aujourd’hui, il est essentiel de reprendre les échanges pour assurer la mise en œuvre des recommandations prises au centre Nganda », a déclaré Patrick Muyaya.
Il a également souligné l’importance d’une organisation réactualisée pour les médias congolais, un processus qui nécessite une synergie entre le gouvernement et les professionnels des médias.
Un Congrès sous le signe de la renaissance et de la régulation
Le congrès de l’UNPC, inscrit comme le 70ème point des recommandations des États généraux, est baptisé « congrès de renaissance ».
Selon Jasbey Zegbia, Secrétaire Général de l’UNPC, ce rendez-vous vise à redonner une nouvelle image à la profession journalistique en RDC. L’accent sera mis sur la réforme des textes régissant la presse congolaise et l’élection de nouveaux animateurs pour cette structure d’autorégulation.
« Ce congrès doit permettre de réunir les journalistes professionnels conformément à l’ordonnance loi 023/009, fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse en République démocratique du Congo »,a-t-il déclaré.
Zegbia a également insisté sur l’importance de ce congrès pour renforcer l’esprit de confraternité entre les journalistes, afin de restaurer la crédibilité de la profession.
Une profession en quête de réhabilitation
Patrick Muyaya a réitéré son souhait de voir les vrais journalistes se réapproprier ce noble métier, en dénonçant la prolifération des « faux journalistes » qui contribuent à la diffusion de fausses informations et à l’exacerbation des conflits.
Adelard Obul Okwess, enseignant et membre actif de l’UNPC, a soutenu cette position en rappelant la responsabilité sociale qui incombe aux journalistes.
« Le journalisme est un pouvoir énorme, celui d’informer. Il est crucial de l’exercer avec responsabilité et conscience », a-t-il affirmé.
Pour Okwess, le congrès de septembre doit être une opportunité pour chaque journaliste de réévaluer son rôle dans la société, et pour la profession de se redéfinir avec sérieux et crédibilité.
Il a conclu en soulignant que la réussite de ce congrès dépendra de la capacité des journalistes à organiser un événement structuré par des personnes qualifiées, capable de redonner au métier de journaliste sa véritable valeur aux yeux du public.
Alors que le Congrès de l’Union nationale de la presse du Congo approche, Patrick Muyaya appelle à une mobilisation générale pour assurer un processus transparent, rigoureux et respectueux des normes.
Il en va non seulement de l’organisation d’un congrès réussi, mais aussi de la revalorisation d’une profession clé pour la démocratie congolaise.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema
