Christian Lusakweno se retire de la course à la présidence de l’UNPC pour raison de double nationalité.

Un retrait marqué par l’honnêteté et le respect des lois congolaises

Christian Lusakweno, figure emblématique de la presse congolaise et directeur de la célèbre radio *Top Congo FM*, a décidé de se retirer de la course pour la présidence de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC).

Ce retrait intervient après avoir reconnu publiquement un obstacle de taille : la loi congolaise sur la nationalité, qui stipule que seule la nationalité congolaise d’origine est reconnue pour occuper des fonctions au sein de cette organisation.

« Je suis capable mais malheureusement la loi ne m’y autorise pas », a déclaré Lusakweno lors d’une émission de sa propre station de radio, en réponse à un auditeur.

Ce geste, salué par beaucoup comme un acte d’intégrité, reflète les valeurs de respect et d’honnêteté qu’il prône dans son métier.

Un obstacle juridique insurmontable

Christian Lusakweno, bien qu’originaire de la République Démocratique du Congo (RDC) par son père et sa mère, a acquis une seconde nationalité en raison de sa naissance dans un autre pays.

Il explique que cette seconde nationalité lui a été conférée automatiquement à sa majorité, conformément aux lois de son pays de naissance.

Cependant, la Constitution congolaise, dans son article 10, est claire : la nationalité congolaise est « une et exclusive », ce qui empêche tout citoyen ayant une double nationalité de briguer des postes au sein de l’UNPC.

« J’ai la nationalité congolaise d’origine, mais en attendant une modification de la loi, je ne peux pas me prévaloir de cette nationalité pour occuper ce poste », a-t-il précisé avec lucidité.

Un appel à l’exemplarité pour ses confrères

Au-delà de son propre retrait, Lusakweno en a profité pour lancer un appel à ses collègues journalistes se trouvant dans des situations similaires.

Il les invite à faire preuve du même sens des responsabilités en se retirant des fonctions qui ne respecteraient pas les exigences légales du pays.

« Un journaliste doit prêcher par l’exemple », a-t-il insisté, montrant ainsi sa volonté de contribuer à l’éthique et à la déontologie au sein de la profession.

L’UNPC en quête de nouveaux candidats

Alors que la course à la présidence de l’UNPC se poursuit, les noms des candidats officiels seront connus dans les prochaines heures, selon un communiqué publié le mercredi 4 septembre.

Ce retrait inattendu de Lusakweno rebat les cartes et laisse entrevoir une compétition ouverte pour l’avenir de cette organisation clé dans le paysage médiatique congolais.

En se retirant de la course, Christian Lusakweno réaffirme une fois de plus ses qualités morales et son profond attachement à la légalité, marquant un exemple pour la presse congolaise et pour tous ceux qui aspirent à la servir avec intégrité.

New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema 

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