Ce mardi 24 septembre, une importante délégation ministérielle a effectué une descente sur le terrain du Domaine Agro-Industriel Présidentiel de N’sele (DAIPN), marquant une étape cruciale dans la lutte contre la spoliation des terres dans cette zone stratégique pour l’agriculture et l’économie du pays.
La délégation était composée de la Ministre d’État, Ministre des Affaires Foncières Acasia Bandubola, du Ministre de l’Urbanisme et Habitat Crispin Mbadu, et de la Vice-Ministre de l’Intérieur Eugénie Tshela.
Selon une dépêche transmise à la rédaction de *New-messager-de-la-paix.net*, cette visite avait pour objectif d’évaluer l’étendue de la spoliation des terres dans ce domaine d’une importance capitale pour la sécurité alimentaire de la République Démocratique du Congo.
Les autorités locales ainsi que des fonctionnaires des ministères concernés ont participé à cette mission.
3000 hectares du domaine spoliés sur 5000 hectares totaux.
Les fonctionnaires des ministères des Affaires Foncières et de l’Urbanisme et Habitat ont exposé un constat alarmant : sur les 5000 hectares que compte le DAIPN, près de 3000 hectares ont été illégalement accaparés.
Cette situation met en péril non seulement l’exploitation agricole du domaine, mais aussi la capacité du pays à atteindre ses objectifs en matière de sécurité alimentaire et de développement rural.
La délégation ministérielle a visité plusieurs des sites concernés dans la commune de N’Sele, où les terres spoliées sont désormais aux mains d’individus ou d’organisations n’ayant aucun droit légal sur celles-ci.
Cette situation complexe nécessite une réponse rapide et concertée des autorités, afin de rétablir l’ordre et de protéger les ressources foncières du pays.
Vers des solutions durables pour protéger le secteur agro-industriel
À l’issue de cette visite d’inspection, il a été décidé que la question serait portée devant le Conseil des Ministres, afin de définir des solutions adaptées à la problématique de la spoliation foncière au sein du DAIPN.
L’objectif est de mettre en place des mesures qui garantissent non seulement la restitution des terres spoliées, mais aussi la préservation et la protection du domaine contre de futures tentatives d’accaparement.
Les autorités présentes ont souligné l’importance capitale de garantir une sécurité foncière pérenne, condition sine qua non pour assurer le développement durable du secteur agro-industriel en RDC.
La protection du DAIPN est essentielle pour renforcer l’économie locale et garantir l’approvisionnement en denrées alimentaires de la population.
Des discussions sont en cours pour déterminer les étapes à suivre afin d’assurer une restitution complète des terres et de prévenir toute récidive.
Cette démarche s’inscrit dans une approche collective, mobilisant l’ensemble des parties prenantes concernées par la gestion du domaine foncier, avec pour ambition de promouvoir un développement durable et inclusif du secteur agricole en RDC.
Cette initiative du gouvernement marque un engagement fort en faveur de la protection des terres agricoles et de la lutte contre la spoliation foncière.
Le suivi attentif des prochaines étapes par les autorités et la mobilisation des ressources nécessaires sont déterminants pour assurer le succès des efforts en cours.
Les résultats de ces initiatives seront essentiels pour renforcer la stabilité économique et sociale du pays, notamment en ce qui concerne la sécurité alimentaire de la population.
New-messager-de-la-paix.net/Dieudonné Ngay-Ngay