Formation spécialisée pour les points focaux de l’UNICEP
Le procureur général près la Cour de cassation, agissant en tant que coordonnateur de l’Unité Inter service de Collaboration en matière d’Enquêtes et de Poursuites (UNICEP), a organisé, en partenariat avec la Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF) et la GIZ, un atelier de formation les 16 et 17 octobre 2024 à l’hôtel Pullman de Kinshasa.
Cet événement, selon une dépêche de la cellule de communication du Parquet général près la Cour de Cassation, relayée ce jeudi par New-Messager-de-la-Paix.net, était destiné aux points focaux de la cellule technique de l’UNICEP et portait sur les enquêtes liées au blanchiment des capitaux et au financement du terrorisme.
Lutte contre les flux financiers illicites : un enjeu stratégique
Au cœur de cette formation, les participants ont été sensibilisés sur les techniques d’enquête spécifiques aux flux financiers illicites. En effet, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme sont des menaces majeures pour la sécurité et la stabilité de la République Démocratique du Congo.
La formation a mis un accent particulier sur les méthodes pratiques permettant de détecter, d’enquêter et de poursuivre ces crimes, tout en soulignant la nécessité de suivre les flux financiers qui nourrissent ces activités illicites.
Renforcement de la coopération interinstitutionnelle
L’objectif de cet atelier était de renforcer les compétences techniques et opérationnelles des membres de l’UNICEP, afin d’optimiser leur efficacité dans la conduite d’enquêtes et de poursuites.
Une attention particulière a été accordée à la coopération interinstitutionnelle, considérée comme un pilier fondamental pour lutter efficacement contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.
Ce cadre de collaboration permet de garantir une réponse concertée et adaptée face à des menaces complexes, tout en favorisant l’échange d’informations et d’expertise entre les différentes entités impliquées.
Vers une meilleure conformité aux normes internationales
L’atelier a également permis de rappeler l’importance de l’alignement des pratiques nationales sur les standards internationaux en matière de lutte contre la criminalité financière. En renforçant les capacités de ses membres, l’UNICEP entend non seulement améliorer la détection et la poursuite des crimes financiers, mais aussi contribuer à l’image de la République Démocratique du Congo en tant que pays engagé dans la lutte contre les flux financiers illicites, conformément aux directives des organisations internationales.
Un pas de plus vers la sécurité nationale et régionale
La formation des membres de l’UNICEP participe d’un effort global pour garantir la sécurité nationale et régionale. Le développement des compétences dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme vise non seulement à protéger l’intégrité du système financier congolais, mais aussi à lutter contre les menaces transfrontalières qui affectent la stabilité des États.
Cet atelier marque donc une étape clé dans le renforcement des dispositifs nationaux de lutte contre la criminalité financière, en faveur d’une République Démocratique du Congo plus sûre et résiliente.
New-Messager-de-la-Paix.net/Bertin kangamotema