Commune de Basoko : 79 naissances enregistrées au deuxième trimestre 2024
À Basoko, une commune située dans la ville de Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu, au sud-ouest de la République Démocratique du Congo (RDC), l’état-civil a recensé 79 naissances au deuxième trimestre 2024. Parmi ces nouveau-nés, 34 sont des filles. Cette information a été communiquée ce lundi par une source administrative locale.
Comparaison avec le premier trimestre : une baisse significative
Le nombre de naissances enregistrées au deuxième trimestre 2024 marque une diminution notable par rapport au premier trimestre, où 115 naissances avaient été comptabilisées.
Cette baisse de 36% est attribuée à la négligence des parents, comme l’a expliqué Cassilda Kibongo Kininde, Bourgmestre de Basoko.
Selon elle, cette diminution est due au non-respect des délais légaux pour l’enregistrement des nouveau-nés.
La loi portant protection de l’enfant en RDC stipule que les enfants doivent être enregistrés dans les 90 jours suivant leur naissance.
L’importance de l’enregistrement dans les délais légaux.
Madame Kibongo a souligné que l’enregistrement à l’état-civil est gratuit s’il est effectué dans les 90 jours après la naissance.
Au-delà de ce délai, les parents doivent suivre des procédures supplémentaires, telles que l’obtention d’un jugement supplétif, et s’acquitter de frais additionnels pour régulariser la situation de leurs enfants.
« Cette démarche permet à l’enfant de disposer d’un acte de naissance, garantissant ainsi sa nationalité et son identité. Cela est essentiel pour des questions de succession en cas de décès des parents », a-t-elle précisé.
État-civil de Basoko : six nouveaux mariages enregistrés
En parallèle, l’état-civil de Basoko a enregistré six nouveaux mariages au cours du deuxième trimestre 2024, contre 13 mariages au premier trimestre de la même année.
Appel à la régularisation des situations matrimoniales et des enregistrements de naissance.
La Bourgmestre de Basoko a profité de l’occasion pour lancer un appel aux parents de sa commune.
Elle les a exhortés à enregistrer leurs enfants à l’état-civil dans les délais impartis et à régulariser leur situation conjugale pour ceux qui ne l’ont pas encore fait.
« L’enregistrement à l’état-civil est un acte de citoyenneté qui assure à chaque enfant ses droits fondamentaux », a-t-elle conclu.
New-messager-de-la-paix.net/Dieudonné Ngay-Ngay
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