Brice Clotaire Oligui Nguema et ses relations diplomatiques : entre acceptions et reticences.

Le général-président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, entreprend une série de démarches diplomatiques afin de légitimer son coup d’État. Reçu par plusieurs dirigeants de la région, il s’emploient à consolider sa position au sein de la communauté des chefs d’État d’Afrique centrale.

Des réceptions chaleureuses: 

*  Rencontre avec Denis Sassou Nguesso

Le 4 juillet dernier, Brice Clotaire Oligui Nguema a été reçu par le président congolais, Denis Sassou Nguesso. Cette rencontre marque une étape significative dans ses efforts pour obtenir l’acceptation régionale.

En obtenant le soutien tacite de Sassou Nguesso, Nguema s’assure un allié de poids au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

* Entretiens avec Paul Biya, Idriss Déby Itno et Faustin-Archange Touadéra

Avant sa visite au Congo, Oligui Nguema avait déjà rencontré d’autres figures importantes de la région, notamment Paul Biya du Cameroun, Idriss Déby Itno du Tchad et Faustin-Archange Touadéra de la République centrafricaine. Ces rencontres témoignent de son ambition de tisser des liens solides avec ses voisins immédiats pour stabiliser sa position.

La stratégie diplomatique de Oligui Nguema

Justification du Coup d’État

Depuis son arrivée au pouvoir, Oligui Nguema a employé une stratégie diplomatique visant à justifier son coup d’État.

Il présente cette action comme un « coup de la liberté », une terminologie qu’il essaie d’imposer dans le langage courant pour transformer la perception de son acte en une libération du peuple gabonais.

Rassurer et écouter

Pour réussir cette transformation d’image, Oligui Nguema a adopté une approche basée sur trois principes : justifier, rassurer, et se montrer à l’écoute.

En rassurant ses homologues sur ses intentions pacifiques et son engagement pour la stabilité régionale, il tente de se défaire de l’étiquette de « général félon ». Il se positionne comme un leader attentif aux préoccupations de ses voisins et désireux de collaborer pour le bien-être commun.

Un chemin semé d’embûches

Une acceptation régionale

Malgré ses succès auprès des chefs d’État d’Afrique centrale, Oligui Nguema n’a pas encore gagné l’adhésion de l’Union africaine (UA).

Cette institution continentale reste prudente et réticente à légitimer un coup d’État, malgré les efforts de Nguema pour en adoucir l’image.

Le défi de la légitimation internationale

Le véritable défi pour Oligui Nguema reste d’obtenir une reconnaissance internationale plus large. L’acceptation par les puissances étrangères et les organisations internationales sera cruciale pour la stabilité de son régime et pour l’avenir du Gabon sur la scène mondiale.

Brice Clotaire Oligui Nguema navigue habilement dans le paysage diplomatique complexe de l’Afrique centrale.

Bien qu’il ait réussi à s’intégrer dans le cercle des chefs d’État de la région, son parcours vers une légitimation complète est encore parsemé d’obstacles, notamment en ce qui concerne la reconnaissance par l’Union africaine et la communauté internationale.

Sa capacité à justifier son coup d’État et à rassurer ses homologues sera déterminante pour l’avenir de son régime.

Jeune Afrique/New-messager-de-la-paix.net/Amizia

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