Clarification du Conseil d’administration de la CSN-GHC sur les allégations mensongères  » Gisèle Ndaya veut virer 500 agents  » 

Des allégations infondées concernant des licenciements massifs

Un média local a récemment publié un article affirmant que Gisèle Ndaya, Présidente du Conseil d’Administration (PCA) de la Caisse de Solidarité Nationale – Gestion des catastrophes humanitaires (CSN-GHC), projette de licencier 500 agents pour les remplacer par des proches. Selon ces informations, le Directeur Général Adjoint (DGA) Francis Kayembe serait également impliqué dans cette prétendue manœuvre.

Face à ces accusations, le Conseil d’administration rejette catégoriquement ces allégations, les qualifiant de fausses et malveillantes.

Une action pour rétablir la vérité

Pour le Conseil d’administration il s’agit d’une complaisance de certains membres qui ne prennent pas au sérieux les résolutions du Conseil d’administration auquel ils prennent pourtant part.

Après une investigation approfondie menée auprès des cadres et agents de la CSN-GHC, il est apparu que ces affirmations sont non seulement infondées, mais visent à semer le doute et la confusion, dans le seul but de bloquer le processus de contrôle pour la transparence et la rationalisation des effectifs . En réalité, les mesures prises par le Conseil d’administration sous la direction de Gisèle Ndaya répondent à une nécessité de restructuration pour améliorer la performance de la CSN-GHC.

Il ne s’agit en aucun cas de favoriser des membres de la famille de la PCA ou du DGA, mais plutôt de mettre en œuvre les directives de bonne gouvernance émises par les autorités.

A en croire certaines informations recueillies au sein de cette structure,  » aucun membre de la famille de PCA ne travaille à la Direction Générale.

Et jamais une proposition ni démarche n’a été entreprise dans ce sens ».

Une décision collective du Conseil d’administration

Les décisions stratégiques et salutaires, notamment concernant la rationalisation des effectifs, ne sont pas le fruit d’une décision unilatérale de Gisèle Ndaya, mais bien d’une délibération collective du Conseil d’administration.

Celui-ci s’est engagé à résoudre les dysfonctionnements internes de l’institution, marqués par des pratiques telles que le cumul de fonctions ou l’absentéisme chronique. Des mesures ont donc été prises pour nettoyer le fichier du personnel et renforcer la transparence dans la gestion des ressources humaines.

: Assainissement des effectifs et rationalisation des postes

Nommée le 8 juillet 2023 par ordonnance présidentielle et notifiée en Août de la même année, l’équipe Gisèle Ndaya dit hériter d’une situation catastrophique avec un effectif de plus de 500 agents dont plus de la moitié est constitué des cumalards, des deserteurs et des fictifs; la plupart inoperationnels mais payés indûment par l’État congolais.

L’état des lieux réalisé par le nouveau Conseil d’administration a révélé que sur les 654 agents répertoriés, seulement 318 sont effectivement rémunérés, tandis que les autres, pourtant actifs, ne perçoivent pas leurs salaires.

Parmi les anomalies détectées, de nombreux cas de cumul de fonctions, de désertions, ou encore d’absences prolongées sans justification ont été recensés.

Le Conseil a donc initié une réforme profonde, consistant notamment à actualiser le cadre organique de la CSN-GHC, en réduisant le nombre de directions de neuf à sept, conformément aux exigences de la Vice-Primature en charge de la Fonction publique.

Le soutien de la réforme par la Vice-Primature

La Vice-Primature dirigée par Jean-Pierre Lihau a lancé une vaste réforme de l’administration publique visant à éliminer les doublons et à rationaliser les effectifs.

Cette initiative, appliquée également à la CSN-GHC, a permis de révéler plusieurs anomalies, telles que des fonctionnaires cumulant des postes et recevant des salaires multiples du Trésor public.

L’une des décisions phares a été la réduction du nombre de directions et l’élimination de certaines fonctions redondantes.

Trois directeurs concernés par ces irrégularités ont ainsi été écartés, permettant de recentrer la gestion sur quatre directions.  En l’occurrence un directeur promu aux affaires sociales sur base de l’ordonnance n°24/018 du 22 mars 2024 appuyé par la notification n°CAB.VPMIN/FP-MA-ISP/JPL/538-0482/2024 du VPM Jean-Pierre Lihau.

Un autre directeur de Mobilisation de la CSN-GHC fait objet de plusieurs absences injustifiées valant abandon de poste.

Une lutte contre le favoritisme et les pratiques abusives Les mesures de restructuration mises en œuvre par la PCA et le Conseil d’administration de la CSN-GHC s’inscrivent dans une logique de lutte contre le clientélisme et la mauvaise gestion.

En effet, plusieurs agents en poste ont été recrutés pour des raisons politiques et familiales et non sur la base de leurs compétences professionnelles.

Ce système de favoritisme a longtemps sapé l’efficacité de la CSN-GHC. En y mettant un terme, le Conseil ambitionne de renforcer la transparence et la performance de l’institution.

Un engagement pour la bonne gouvernance Contrairement aux accusations véhiculées dans les médias, la volonté du Conseil d’administration est de créer une institution plus efficace et transparente, en phase avec les standards internationaux de bonne gouvernance.

Les décisions prises, notamment le nettoyage du fichier du personnel et la rationalisation des postes, s’inscrivent dans une démarche d’intérêt général.

L’objectif est de rendre la CSN-GHC plus performante au bénéfice de la population congolaise, et non d’alimenter des intérêts particuliers ou familiaux.

Une démarche pour un service public plus efficace Les réformes initiées par le Conseil d’administration sous la direction de Gisèle Ndaya visent à rétablir la transparence l’intégrité et l’efficacité de la CSN-GHC.

Ces décisions s’inscrivent dans une vision plus large de modernisation de l’administration publique congolaise, conformément aux directives de la Vice-Primature en charge de la Fonction publique.

Face à la désinformation qui circule, il est crucial que ces efforts de réforme soient soutenus et compris dans leur véritable essence : celle d’une meilleure gestion des ressources pour le bien commun.

New-messager-de-la-paix.net

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