Eve Bazaiba appelle à une refonte équitable de l’architecture financière internationale lors du Sommet de l’Avenir à l’ONU.

Participation au Dialogue interactif du Sommet sur l’Avenir

Le dimanche 22 septembre 2024, Eve Bazaiba, ministre d’État et ministre de l’Environnement et du Développement durable de la République Démocratique du Congo (RDC), a pris part au Dialogue interactif du Sommet sur l’Avenir, organisé au siège des Nations Unies à New York.

Cette rencontre, qui s’inscrit en marge de la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, a permis de discuter du thème central :

« Transformer la gouvernance mondiale et accélérer la mise en œuvre du programme de développement durable à l’horizon 2030 ».

Plaidoyer pour une réforme de l’architecture financière internationale

Représentant le Président de la RDC à ce forum de haut niveau, Eve Bazaiba a souligné l’urgence d’une réforme profonde des institutions financières internationales, notamment celles de Breton Woods, afin de corriger les inégalités persistantes.

Selon la ministre, cette refonte est essentielle pour établir une véritable équité entre les pays du Nord et du Sud.

« La réforme de l’architecture financière est une priorité pour permettre aux pays du monde entier d’évoluer sur un même pied d’égalité », a-t-elle déclaré avec conviction.

Pour la RDC, Eve Bazaiba a appelé à la mise en place de mécanismes concrets permettant au pays de s’affranchir progressivement de l’aide au développement.

Elle a également plaidé pour des partenariats « gagnant-gagnant », en particulier dans le cadre des crédits carbone, afin de financer des projets durables d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques.

Un multilatéralisme inclusif pour un développement durable

Dans son discours, la ministre d’État a également insisté sur la nécessité de repenser le multilatéralisme pour le rendre plus inclusif. Selon elle, il est impératif que l’architecture financière internationale prenne en compte les spécificités et priorités des pays en développement, en vue d’une mise en œuvre efficace de l’agenda 2030 pour le développement durable.

Le Sommet de l’Avenir, qui se concentre sur la gouvernance mondiale et les défis du développement durable, se présente comme une plateforme clé pour proposer des solutions innovantes et audacieuses.

Il vise à créer des mécanismes internationaux qui répondent aux réalités du 21ème siècle, tout en apportant des réponses concrètes aux défis mondiaux actuels.

En participant à ces discussions cruciales, Eve Bazaiba a réaffirmé la volonté de la RDC de jouer un rôle de premier plan dans les débats mondiaux sur la réforme de la gouvernance financière.

Son intervention met en lumière la nécessité d’un système plus équitable, adapté aux besoins réels des pays en développement, pour garantir une mise en œuvre réussie du programme de développement durable à l’horizon 2030.

New-messager-de-la-paix.net/Dieudonné Ngay-Ngay