Assassinat tragique d’un journaliste dans le quartier Ndosho à Goma.
Un événement tragique s’est déroulé ce vendredi 27 septembre 2024 à Goma, dans la province du Nord-Kivu. Edmond Bahati Monja, coordonnateur de la Radio Maria, a été abattu par des hommes armés en tenue militaire alors qu’il rentrait chez lui après sa journée de travail.
Un crime perpétré en plein jour sur l’avenue Lusuli
L’assassinat a eu lieu en début de soirée, sur l’avenue Lusuli, dans le quartier Ndosho, à proximité du centre de santé Stawini. D’après des témoins oculaires, trois assaillants armés ont surgi et ont tiré plusieurs balles à bout portant dans la poitrine de la victime, ne lui laissant aucune chance de survie.
Un crime sans réponse immédiate.
Les assaillants non identifiés se sont rapidement évaporés dans la nature, emportant leurs armes avec eux. Ce meurtre choque la population locale et met en lumière l’insécurité croissante à Goma, où les journalistes et acteurs des médias sont de plus en plus exposés à des menaces. Ce drame pose de sérieuses questions sur la protection des journalistes dans une région où la crise sécuritaire persiste.
Les défenseurs des droits humains interpellent les autorités.
Les réactions des défenseurs des droits humains ne se sont pas fait attendre. Plusieurs d’entre eux dénoncent le manque de protection des civils, en particulier des journalistes, qui subissent des intimidations et des menaces permanentes. Ils soulignent que la mort d’Edmond Bahati Monja aurait pu être évitée si les autorités locales avaient pris des mesures concrètes face à ces menaces récurrentes.
Une inquiétude grandissante pour la sécurité des journalistes.
Ce meurtre s’ajoute à la longue liste des violences faites aux professionnels des médias dans l’Est de la République démocratique du Congo. Les organisations de défense de la liberté de la presse appellent une nouvelle fois à l’action, réclamant des mesures urgentes pour garantir la sécurité des journalistes dans cette zone instable.
L’appel à la sécurité pour tous
La mort tragique d’Edmond Bahati Monja souligne une fois de plus la fragilité de la sécurité à Goma, et en particulier celle des journalistes. Il est impératif que des actions concrètes soient prises par les autorités pour endiguer cette vague de violences qui cible non seulement les civils, mais aussi ceux qui se battent pour l’information et la vérité.
New-messager-de-la-paix.net/Aline Kangamotema
