Vers une participation féminine renforcée dans les secteurs de la sécurité et de la défense
La faible participation des femmes aux services de sécurité et de défense a été le thème central d’un atelier tenu jeudi dernier à Kinshasa. Cet événement, organisé par la MONUSCO en collaboration avec l’École de criminologie de l’Université de Kinshasa, visait à accroître la présence des femmes dans ces secteurs cruciaux.
Des barrières culturelles à surmonter
Grâce Kativa, assistante au Bureau de consultation, de participation citoyenne et de développement (BCGTCB), a identifié les barrières culturelles comme le principal obstacle à la participation des femmes :
« Ce sont des barrières culturelles. En tant que Bantous, dès le bas âge, quand on parle de l’armée, on se dit que c’est un travail d’homme. C’est pour lever ces barrières que nous luttons dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité. »
Un processus de réforme Inclusif
Raoul Kenge-Kenge, directeur de l’École de criminologie de l’Université de Kinshasa, a insisté sur la nécessité d’une approche inclusive pour réussir cette réforme :
« La réforme est un processus global. Elle doit impliquer toutes les personnes, tous les genres. Que ce soit pour les services de défense ou de sécurité, il faut que la participation soit holistique, globale et inclusive. C’est pourquoi il est important de travailler avec les acteurs de terrain pour atteindre cet objectif d’inclusivité. »
Des participants de divers horizons
Le forum a réuni divers services de sécurité, notamment la Police nationale congolaise (PNC), les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), la Direction générale de migration (DGM) et l’Agence nationale de renseignements (ANR).
Parmi les participants notables, on pouvait voir Kamon Mukaz Odette, femme générale de la PNC, Mbuyi Tshivuadi M.J, Bolingo Lessere de la FARDC, et le général Oleko de la PNC.
Un engagement pour l’avenir
Cet atelier marque un pas important vers l’intégration des femmes dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes.
Les discussions et les recommandations qui en ont découlé devraient servir de base à des actions concrètes pour surmonter les obstacles actuels et promouvoir une participation plus équilibrée des genres dans les secteurs de la sécurité et de la défense en RDC.
En conclusion, l’atelier de Kinshasa a mis en lumière les défis et les opportunités liés à l’inclusion des femmes dans les secteurs de la sécurité et de la défense.
En surmontant les barrières culturelles et en adoptant une approche inclusive, la RDC peut espérer voir une participation féminine accrue dans ces domaines essentiels.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema
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