Kimbanseke Cimetière : grève des conducteurs de transport en commun.

Manifestation et Barricades

Ce lundi 29 juillet 2024, dès 5 heures du matin, le quartier de Kimbanseke Cimetière, situé sur l’axe de la Deuxième République, est le théâtre de manifestations des conducteurs de véhicules de transport en commun.

Des pneus brûlés et des barricades érigées bloquent la chaussée, exprimant le ras-le-bol des chauffeurs face aux tracasseries imposées par les services de l’État.

Calvaire des Usagers

De Kimbanseke Cimetière à la place Sainte Thérèse, nos reporters ont observé des files interminables de citoyens, espérant trouver un moyen de transport sur le Boulevard Lumumba. « Je suis père de famille. Nous vivons au jour le jour. Si je n’arrive pas au Grand Marché pour vendre, ma famille n’aura rien à manger », déclare Gustave Nsimba, âgé d’une cinquantaine d’années.

Kinshasa: mobilite, casse-Tête

À Kinshasa, la mobilité demeure un défi majeur. Pour se rendre du quartier Kimbanseke Cimetière, situé en banlieue Est, au centre-ville, les habitants doivent payer jusqu’à 8 000 francs congolais.

Depuis le début de la grève des conducteurs de taxis et de taxi-bus ce lundi matin, la circulation est presque inexistante à Tshangu, une partie Est de la capitale congolaise.

Impact de la grève sur la population

Les arrêts de bus sont bondés, mais aucun véhicule de transport en commun n’est visible sur les principales artères de Kinshasa. Habituellement très fréquenté, le Boulevard Lumumba, entre l’entrée du quartier 1 et l’avenue Kimbuta, est étonnamment désert ce matin. Seuls les véhicules personnels circulent sur les routes de Tshangu, où les motos-taxis ont également rejoint le mouvement de grève.

Des habitants en détresse

Les habitants souffrent de cette situation, parcourant de longues distances sans trouver de moyen de transport.

Certains témoignent avoir attendu aux arrêts de bus depuis 4 heures du matin, sans succès. « Il est 7 heures locales et nous n’avons toujours pas trouvé de transport », raconte un usager désespéré.

Cette grève des conducteurs de transport en commun à Kinshasa met en lumière les difficultés quotidiennes auxquelles sont confrontés les habitants de la capitale congolaise.

La situation appelle à une réponse rapide des autorités pour rétablir la mobilité et assurer le bien-être de la population.

New-messager-de-la-paix.net/Fulgence Mavula ( Correspondant Particulier)

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