Des notables de la province du Kwilu, menés par Claude Maluma, ont récemment rencontré la ministre d’État, ministre des Affaires foncières, Acacia Bandubola Mbongo, pour exprimer leur profonde préoccupation concernant la vente présumée illégale de 42.000 hectares de terres dans leur région.
Cette transaction, effectuée par l’ancien gouverneur Willy Itshundala en faveur de la société Cap Congo, aurait gravement affecté la vie des habitants d’une cinquantaine de villages.
Une vente controversée qui impacte des milliers de villageois
Au cours de cette réunion, les notables ont exprimé leur inquiétude quant à la situation critique dans laquelle se trouvent désormais les villageois du Kwilu.
Selon Claude Maluma, ces habitants ont été dépouillés de leurs terres ancestrales, leurs fermes et villages étant désormais sous le contrôle de la société Cap Congo.
« Les villageois vivent dans des conditions très compliquées. Ils ne sont plus propriétaires de leurs fermes et villages. Nous-mêmes, en tant que ressortissants de ces coins, ne pouvons plus accéder à nos propres villages, car la société Cap Congo occupe désormais plus de 50 villages. Toute la rivière est à elle », a déclaré Claude Maluma avec amertume.
Le gouverneur accusé d’excéder les prérogatives légales
Les notables ont également mis en avant le caractère illégal de cette transaction. En effet, selon la législation foncière en vigueur, un gouverneur de province n’est autorisé à céder que 200 hectares de terres.
Pourtant, l’ancien gouverneur Itshundala aurait vendu 42.000 hectares, soit une superficie bien supérieure aux limites imposées par la loi.
« Les prérogatives de la vente des terres ont été violées », a martelé Claude Maluma. « Pendant tout ce temps, personne n’a écouté cette population, mais la ministre promet de venir à leur rescousse. »
Acacia Bandubola promet des solutions face à la détresse des habitants
Face à ces révélations, la ministre Acacia Bandubola s’est montrée attentive et compréhensive. Elle a assuré les notables de son engagement à résoudre cette situation complexe qui affecte des milliers de familles dans la province du Kwilu.
« Nous remercions madame la ministre d’État, ministre des Affaires foncières, pour son écoute et sa disponibilité. C’est la première fois que nous voyons une telle réactivité au sein du ministère des Affaires foncières », a ajouté Claude Maluma.
La ministre a promis de s’impliquer personnellement pour trouver des solutions adéquates à cette situation qui met en péril les droits fonciers de nombreux Congolais.
La délégation conduite par Claude Maluma comprenait des personnalités influentes telles que le général Faustin Munene, le député Bulukungu Nicolas, Hugues Tamfumu Nganda et Micheline Kulumba, députée provinciale honoraire.
Cette affaire illustre une fois de plus les tensions autour de la gestion des terres en République démocratique du Congo, où le respect des droits fonciers reste un enjeu crucial pour la stabilité des communautés locales.
La promesse de la ministre Acacia Bandubola d’agir en faveur des habitants du Kwilu est un signe encourageant pour ces populations qui aspirent à retrouver leurs terres ancestrales.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema
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