L’approche « One Health » expliquée aux élèves à Kisangani.

Une conférence-débat sur l’approche « One Health » a été organisée mercredi à l’université du Cepromad de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, dans le Nord-Est de la République Démocratique du Congo. L’événement, qui a rassemblé les élèves du complexe scolaire Mukadona et du lycée bilingue Malikiah, visait à sensibiliser les jeunes à l’importance de cette approche intégrée.

Qu’est-ce que l’approche « One Health » ?

L’ingénieur Tite Lina, président provincial de « One Health » à la Tshopo, a expliqué que l’approche « One Health » vise à combiner la santé humaine, animale et environnementale pour lutter contre les maladies zoonotiques.

Ces maladies se transmettent entre les animaux et les humains, comme l’Ebola et la COVID-19. Cette approche holistique est essentielle pour prévenir et contrôler ces maladies.

La malaria : une zoonose spécifique

Le Dr Génial Mputu, coordinateur de l’ONG DOH, a détaillé que la malaria est une zoonose spécifique transmise par la piqûre du moustique Anophèle.

Ce moustique transmet le parasite Plasmodium, responsable de la maladie. Parmi les cinq types de Plasmodium, c’est le Plasmodium falciparum qui provoque la forme la plus sévère de la malaria.

La parole aux élèves

Christvie Dengu, élève en 3ème année pédagogique au complexe scolaire Mukadona, a également pris la parole pour expliquer le rôle du moustique Anophèle dans la transmission de la malaria. Son intervention visait à encourager le débat et la participation active des élèves.

Aspects épidémiologiques et environnementaux

Le Dr Ben, coordonnateur provincial du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), a abordé les aspects épidémiologiques de la malaria.

De son côté, le Dr Vicko, chef de sous-bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a souligné l’importance de l’entretien de l’environnement pour lutter contre cette maladie.

Conclusion et importance de l’événement

Cet événement, organisé par l’ONG Tshopo One Health en collaboration avec le complexe scolaire Mukadona et le lycée bilingue Malikiah, a permis de marquer la journée mondiale de lutte contre le paludisme célébrée le 23 mai. Bien que l’activité ait eu lieu en retard, les organisateurs ont jugé crucial de partager ces informations avant les vacances scolaires, surtout dans une ville comme Kisangani où la malaria est très présente.

New-messager-de-la-paix.net/Raïssa Kangamotema 

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