Les candidats magistrats renoncent à leurs actions de revendication après une rencontre avec le président Dieudonné Kamuleta .

Les candidats magistrats en attente de leur nomination ont annoncé, vendredi 23 août 2024, leur décision de renoncer à toutes les actions de revendication qu’ils avaient envisagées. Cette décision fait suite à une audience qui s’est tenue à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, dans la salle de la Cour constitutionnelle, où 26 délégués de ces candidats ont été reçus par Dieudonné Kamuleta, président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Lors de cette rencontre, qui s’est déroulée dans un climat de dialogue apaisé, les discussions ont principalement porté sur l’importance de préserver la sérénité au sein de la corporation judiciaire.

Dieudonné Kamuleta a rassuré les délégués quant à la nomination de leurs collègues, une étape jugée certaine et irréversible. Toutefois, il a souligné que cette nomination reste conditionnée par la disponibilité des ressources nécessaires, non seulement pour leur formation, mais aussi pour leur future affectation.

Cette annonce a permis de désamorcer les tensions qui s’étaient accrues parmi les candidats magistrats, impatients de voir leur situation évoluer.

La décision de suspendre les actions de revendication témoigne de la volonté des candidats de privilégier le dialogue et la compréhension mutuelle pour parvenir à une issue favorable.

L’engagement pris par le président du CSM de garantir la nomination des candidats magistrats, tout en insistant sur la nécessité de créer les conditions optimales pour leur prise de fonction, est perçu comme un signal fort de la part des autorités judiciaires.

Ce geste renforce la confiance des candidats dans le processus en cours et dans la capacité des instances judiciaires à répondre à leurs attentes légitimes.

Ainsi, le Conseil supérieur de la magistrature, sous la direction de Dieudonné Kamuleta, se montre déterminé à gérer cette situation avec la prudence nécessaire, afin de maintenir la cohésion et la sérénité au sein de l’appareil judiciaire congolais.

Les candidats magistrats, quant à eux, se disent prêts à patienter encore un peu, dans l’espoir que leur nomination interviendra dans les meilleurs délais, une fois les obstacles logistiques surmontés.

En renonçant à leurs actions de revendication, les futurs magistrats démontrent un sens aigu de la responsabilité et un attachement profond à l’intégrité de la profession, un exemple qui pourrait inspirer d’autres corps de métier confrontés à des défis similaires.

New-messager-de-la-paix.net/Aline Kangamotema 

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