Nord-Kivu : deux organisations onusiennes déplorent la situation sociale des femmes victimes des bombardements.

Deux organisations du système des Nations-Unies ont déploré la situation sociale des enfants, filles et femmes victimes des bombardements dans les camps des déplacés au Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, selon un communiqué parvenu samedi à la presse à Kinshasa.

« L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) condamnent fermement les bombardements survenus le vendredi dans les camps des déplacés de Mugunga, à l’ouest de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu et déplorent la situation des enfants, filles et femmes dans les camps des déplacés», a-t-on lu dans le communiqué de l’OMS signé par le Dr Boureima Hama Sambo, Représentant de l’OMS en RDC

« Ces attaques horribles violent le droit international humanitaire en mettant en péril le caractère civil des camps et le devoir de protection des personnes déplacées. Les explosions de bombes ont causé plusieurs morts, des blessés et des dégâts matériels importants. Elles ont également créé le chaos, perturbant l’assistance humanitaire, en augmentant la détresse parmi les personnes déplacées », a noté la source.

Et d’ajouter : « les personnes les plus touchées sont des enfants, des filles et femmes exposées à des risques accrus de violences sexuelles et des traumatismes. Et pour répondre aux besoins les plus urgents des populations affectées dans le Nord-Kivu et assurer l’accès aux services essentiels, les deux agences travaillent main dans la main ».

Le Dr Boureima Hama Sambo a fait savoir : « nous veillons à la fourniture de services de santé comprenant la prise en charge médicale d’urgence et les interventions psychosociales ».

Selon lui, les efforts conjoints de l’OMS, l’UNFPA et des autres partenaires ont permis de délivrer des services psychosociaux et de santé mentale à plus de 312 personnes affectées incluant des femmes enceintes, des personnes vivant avec handicap et des victimes de violences basées sur le genre.

《Les besoins complémentaires urgents dans les zones affectées, notamment l’amélioration des installations sanitaires, de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour assurer des conditions de soins adéquats et prévenir la propagation des maladies, le renforcement de la sécurité dans les camps pour veiller à la protection des populations vulnérables contre les menaces telles que la violence, l’exploitation et les attaques extérieures》, a-t-il indiqué, avant de relever que ces institutions internationales collaborent avec les autorités locales pour garantir l’accès humanitaire et établirent des partenariats efficaces pour coordonner les efforts d’aide aux communautés.

Les deux agences renforcent également les mécanismes de recevabilité envers les populations affectées, à travers la promotion de la sécurité et du bien-être des enfants, filles et femmes dans les zones touchées.

L’OMS et l’UNFPA restent engagées à défendre et protéger les droits humains, en mettant particulièrement l’accent sur l’accès universel aux soins de santé pour tous, conclu la source.

New-messager-de-la-paix.net/Léon Balula 

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