Primature : Mesures conservatoires et assignation à domicile pour l’ancien Cabinet de Sama Lukonde suite aux accusations contre Me Rolly Tshibangu.

Interdiction d’accès et assignation à domicile pour l’ancien Cabinet de la Primature

Dans un climat tendu marqué par de graves accusations de corruption, le Directeur de Cabinet de la Première Ministre, Judith Suminwa, a annoncé  vendredi 29 aout 2024 soir, à  travers un communiqué lu samedi par New-messager-de-la-paix.net, des mesures strictes à l’encontre de tous les membres de l’ancien cabinet dirigé par Sama Lukonde.

Ces mesures, décrites comme conservatoires, incluent une interdiction d’accès à la Primature et une assignation à domicile pour l’ensemble des anciens collaborateurs.

Les accusations portées contre Me Rolly Tshibangu

Ces décisions font suite à des accusations portées contre Me Rolly Tshibangu, ancien Conseiller Technique et Spécial à la Primature, qui aurait sollicité un pot-de-vin de 50 000 USD pour accélérer le traitement d’un dossier.

Selon l’entrepreneur à l’origine de ces allégations, la somme demandée aurait été destinée à faciliter les démarches auprès de la Première Ministre.

Réaction de la Primature : Des allégations rejetées en bloc

La Primature, par la voix de son Directeur de Cabinet, a fermement démenti ces accusations, les qualifiant de calomnies destinées à porter atteinte à l’intégrité de Me Tshibangu.

Le communiqué insiste sur le fait que ce dernier a agi en pleine conformité avec les procédures en vigueur, comme le confirme une correspondance de la Première Ministre datée du 26 août 2024.

Contexte et implications des mesures conservatoires

Le communiqué précise que tous les membres de l’ancien cabinet sont désormais tenus à une assignation à domicile jusqu’à nouvel ordre. Bien que cette mesure concerne l’ensemble des ex-collaborateurs sans exception, certains pourraient être convoqués individuellement pour des besoins spécifiques liés au service.

Par ailleurs, ces derniers sont priés de remettre immédiatement tous les dossiers en cours au Secrétariat du Cabinet.

Justification des Mesures : absence de Budget et contrat non financé

Les accusations contre Me Tshibangu reposeraient sur un malentendu concernant un projet non budgétisé, pour lequel la Police Nationale Congolaise avait signé un contrat sans disposer des fonds nécessaires.

Cette situation, comme le souligne la Primature, montre que Me Tshibangu n’a enfreint aucune norme éthique ni procédé à des actes illégaux.

New-messager-de-la-paix.net/Amizia 

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