Rapport du processus électoral 2019-2023 : la MOE CENCO-ECC formule des pertinentes recommandations pour des processus meilleurs à l’avenir.

La Mission d’Observation Électorale de la CENCO-ECC a présenté à l’assistance réunie,  lundi 17 juin 2024, au Centre Interdiocesain de la Gombe,  une série des recommandations en direction de toutes les parties prenantes au processus électoral en RDC.

Au Président de la République par exemple : la MOE CENCO-ECC, par le biais de Monseigneur Donatien Nshole, Secrétaire général de la CENCO,   a recommandé notamment, de renforcer et d’intensifier l’exercice de ses prérogatives lui conférés et attribué par l’article 69 de la constitution faisant de lui, le symbole de l’unité nationale, de veiller au respect de la constitution, d’assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions.

Il lui a été demandé d’organiser les États généraux sur l’organisation des élections afin de permettre aux congolais de renouveler leurs pactes républicains en vue de consolider leur vivre ensemble autour de l’accès au pouvoir pour la paix et la stabilité du pays.

Au parlement,  la MOE CENCO-ECC a recommandé que les députés légiférent sur les dispositions contraignantes relatives à la démission des personnes assumant certaines fonctions incompatibles au mandat électif,  interdir à un candidat de se faire élire à plusieurs postes dans un même processus électoral ce qui est une façon d’instaurer l’oligarchie familiale dans la gestion des affaires  de l’état.

 » Que les députés legiferent sur la logistique électorale en vue planifier les questions relatives aux opérations d’enrolement, des déploiements, de détention et des ramassage des matériels sensibles électoraux, qu’ils installent les membres de la CENI au moins 3 ans avant le jour du scrutin », a souligné, la MOE CENCO-ECC.

Le Parlement devra consulter les parties prenantes aux élections au sujet de la machine à voter afin de décider de sa suppression ou non dans le processus, tout en initiant deux audits externes du fichier électoral afin de confier à l’ONIP un fichier fiable sur base duquel serait donné les cartes d’identité.

En direction du Gouvernement les recommandations ont porté sur la planification du financement des élections dès maintenant pour éviter à la CENI des désagréments vécus. Sur l’accélération du processus d’octroi des cartes d’identité pour permettre d’avoir un registre d’État civil ; l’actualisation du plan de sécurisation des matériels électoraux par un décret une année avant les échéances électorales.

En direction de la CENI,  Monseigneur Donatien Nshole a indiqué qu’au nom du principe de la continuité des Affaires publiques de l’état, la CENI doit amorcer les activités pre-electorales pour les élections à venir dès la fin du cycle en cours afin d’éviter que le prochain calendrier électoral ne soit constipé.

Pour MOE CENCO-ECC, la CENI devra respecter les dispositions légales portant sur les données ouvertes afin de permettre à toutes les parties prenantes d’évaluer si les opérations y afférentes ont été menés avec précision.

Cela renforcera la transparence et la confiance qui favorisent l’acceptation des résultats. Indiquant que la CENI communique constamment sur le plan de déploiement et ramassage des matériels sensibles électoraux afin de rassurer toutes les parties prenantes.

Qu’elle respecte la chaîne de transmission des résultats électoraux par l’obligation d’affichage des résultats des Centres de compilation locaux des résultats.

En direction des cours et tribunaux, qu’elles mènent des enquêtes sur tous les cas des fraudes, d’atteinte à l’intégrité, détention des matériels sensibles électoraux et à sanctionner les auteurs selon les cas.

Qu’ils veillent en amont afin qu’il n’y ait pas de confusion entre une erreur matérielle et une erreur de droit.

Les cours et Tribunaux devront enquêter sur les cas des magistrats corrompus et d’en tirer les conséquences adéquates. Ils devront prendre un arrêt de principe sur la notion d’erreur matérielle pour éviter toute confusion.

Le Révérend Éric Senga de l’ECC s’est penché en détails, sur des aspects techniques et managerial de ce processus finissant. Bien avant le secrétaire exécutif de la commission épiscopale Justice et Paix de la CENCO,

Le Secrétaire exécutif de la commission épiscopale Justice et Paix de la CENCO, Monsieur Cyrille Ebotoko a fait l’économie du rapport .

Selon cet expert électoral,  » au regard du contexte qui a prévalu tout au long du processus seul un management prônant l’inclusivite axé sur la redevabilité de la CENI devrait garantir la confiance du public dans le processus électoral.

La cérémonie de publication de ce rapport final a été rehaussée de la presence des autorités politico-administratives et policières et des partenaires financiers et techniques dont les représentations diplomatiques.

Pour sa part le 2ème vice-président de la CENI, Didi Manara qu’accompagnait le Secrétaire exécutif de la CENI, a réagi a ce rapport en estimant qu’il contenait beaucoup de non dits , sans faire mention de plusieurs actions d’éclats et innovations apportées par l’équipe Kadima.

En conclusion,  ces recommandations visent à renforcer la transparence, la confiance et l’intégrité du processus électoral en RDC.

New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema 

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