RDC : Plus de 90 décès parmi les déplacés de Kwamouth.

Une crise humanitaire ignorée dans la Province de Maï-Ndombe

L’insécurité causée par les miliciens Mobondo dans la province de Maï-Ndombe, particulièrement à Kwamouth, a rendu la vie insoutenable pour de nombreuses personnes. En réponse aux atrocités commises par ces miliciens, un grand nombre de résidents ont fui vers la province voisine du Kwilu.

Depuis deux ans, ces déplacés vivent dans les entrepôts du marché central de Bandundu dans des conditions déplorables, entraînant déjà 97 décès parmi eux.

Conditions de vie détérioration et appels de détresse

Les conditions de vie des déplacés ne cessent de se dégrader, et malgré de nombreux appels de détresse, une réponse adéquate à la crise humanitaire provoquée par les violences armées tarde à arriver.

Selon le ministère provincial des affaires humanitaires, le Kwilu abrite actuellement 36 061 personnes déplacées, réparties principalement à Bandundu-ville, Kikwit et dans la cité de Fatundu.

Une crise oubliée

« Cette crise est oubliée parce que les interventions n’ont pas été à la hauteur des besoins, » déclare Jérémie Bikiele, directeur de cabinet du ministère provincial des affaires humanitaires du Kwilu.

« Cela fait deux ans que nous avons des déplacés sur le site de Malebo et dans des familles d’accueil qui n’ont pas suffisamment de moyens de subsistance. Nous avons des cas de maladies non prises en charge et des personnes sans accès aux revenus. Elles devraient être accompagnées et soutenues pour se réintégrer dans la vie courante. Les gouvernements central et provincial ainsi que les partenaires humanitaires doivent intervenir. »

Un conflit sanglant entre Teke et Yaka

Le conflit entre les communautés Teke et Yaka a engendré la milice Mobondo, active depuis deux ans à Kwamouth. Cette violence a déjà causé des centaines de morts et continue de provoquer des déplacements massifs de population.

La situation des déplacés de Kwamouth nécessite une attention urgente et une réponse coordonnée des autorités et des organisations humanitaires pour atténuer la crise humanitaire en cours.

Les conditions de vie déplorables et l’absence de soutien suffisant continuent de mettre en danger la vie de milliers de personnes vulnérables.

New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema

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