L’élection de Donald Trump comme Président des États-Unis marque un tournant dans la diplomatie américaine, à en croire, l’Ambassadeur André Alain Atundu à travers une réflexion relayée vendredi par New-messager-de-la-paix.net.
Désormais chef d’État, Trump se donne pour mission de renforcer l’unité nationale et de préserver avant tout les intérêts des États-Unis. Son objectif est de maintenir, voire d’étendre, la suprématie américaine, sans considération des amitiés ou inimitiés internationales, voire même des alliances traditionnelles.
Cette ligne politique, où l’intérêt national prime sur toute autre considération, pourrait redéfinir les relations entre la RDC et les États-Unis, estime l’auteur de la réflexion.
La RDC, absente du débat : Conséquences et Perspectives
Atundu note que, durant la campagne présidentielle américaine, aucun des deux candidats n’a abordé les questions stratégiques relatives à l’Afrique, et encore moins à la RDC.
Pour lui, les ressources naturelles et la situation sécuritaire dans la région des Grands Lacs, incluant l’influence du Rwanda, n’ont suscité aucun intérêt particulier.
Ce silence, souligne-t-il, présage un mandat où la RDC ne serait pas une priorité pour Washington. Toutefois, le renouvellement d’un partenariat stratégique entre les deux nations reste envisageable, dans la continuité de la diplomatie américaine.
Trump : Un homme d’Affaires au Pouvoir
L’ascension de Donald Trump à la Maison Blanche est celle d’un homme d’affaires transposant sa vision entrepreneuriale au cœur de la politique américaine.
Pour Trump, l’intérêt des États-Unis, l’efficacité des démarches diplomatiques et les résultats obtenus constituent les seuls critères de succès. Cette approche pragmatique suggère que les États-Unis entretiendront des liens économiques avec les pays offrant des garanties de stabilité et de sécurité dans leurs investissements.
Quels Enjeux pour la RDC ?
Pour la RDC, fait savoir Monsieur Atundu, l’enjeu est double : d’une part, démontrer sa stabilité et son sérieux en tant que partenaire économique ; d’autre part, se distinguer du Rwanda sur le plan organisationnel et politique.
Et d’ajoiter, si la RDC prouve sa capacité à respecter ses engagements et à défendre un environnement propice aux affaires, elle pourrait bénéficier du soutien américain,
À l’inverse, previent Monsieur André Alain Atundu, une absence de cohérence ou de fiabilité risquerait de pousser Trump à privilégier des liens avec le Rwanda, au détriment de la RDC. Dans cette optique, il est crucial pour Kinshasa de renforcer ses institutions et de clarifier ses orientations économiques et politiques pour capter l’attention de la diplomatie américaine.
Une espérance prudente pour la RDC
En somme, bien que la RDC n’apparaisse pas comme une priorité pour Donald Trump, un alignement sur les exigences économiques et politiques américaines pourrait ouvrir des perspectives de coopération.
La démarche américaine sera pragmatique, fondée sur des critères de stabilité et d’avantages réciproques. Face à cette réalité, il est essentiel pour la RDC de maintenir un espoir réaliste, en développant des arguments solides pour convaincre Washington de l’intérêt d’un partenariat renouvelé.
Cet article, en rappelant le pragmatisme de la politique de Donald Trump, offre aux Congolais une vision lucide des enjeux de la diplomatie américaine.
À travers une analyse de l’approche politique et économique américaine sous Trump, il invite les acteurs congolais à évaluer leurs options et à cultiver un espoir mesuré dans les relations bilatérales.
New-messager-de-la-paix.net/Amizia
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