Réforme de l’audiovisuel public en France : Grève et débats houleux.

Grève massive dans l’audiovisuel public

Les employés de France Médias Monde, France Télévisions et Radio France Internationale ont entamé une grève jeudi dernier. Ils expriment leur mécontentement face au projet de fusion rapide de l’audiovisuel public, une initiative portée par la ministre de la Culture, Rachida Dati. Cette action a entraîné des perturbations significatives sur les antennes et les plateformes numériques de France 24, suite à l’appel des syndicats de France Médias Monde.

Enjeux géopolitiques et internationaux

France Médias Monde, qui comprend France 24, joue un rôle clé sur la scène internationale, ce qui soulève des questions géopolitiques particulières. La diffusion de ses chaînes a été interrompue dans plusieurs pays africains, ce qui alimente le débat politique en France sur l’inclusion de FMM dans la réforme proposée.

Report du débat législatif

L’Assemblée nationale devait initialement examiner la réforme en première lecture, avec 280 amendements prévus. Cependant, la discussion a été reportée, et le texte ne sera probablement pas abordé avant juin.

Réactions des journalistes

Les sociétés de journalistes ont publiquement critiqué la précipitation de la réforme, soulignant l’absence de concertation avec les rédactions concernées. Stéphanie Trouillard, journaliste chez France 24, a exprimé son inquiétude face à l’avancement hâtif du projet.

Position de la ministre de la Culture

Rachida Dati a mis en avant la dispersion des forces de l’audiovisuel public, évoquant un risque d’affaiblissement face à des géants comme Netflix et les chaînes privées. Elle défend la réforme comme un moyen de consolider ces forces.

Opposition politique et syndicale

Les écologistes et d’autres partis de gauche rejettent fermement la réforme, craignant un retour à une structure centralisée semblable à l’ORTF des années 1970. Les syndicats s’inquiètent également d’une possible domination de la télévision sur la radio.

Mobilisation et manifestations

La grève s’est accompagnée de rassemblements en France, notamment à Paris, où des centaines de salariés se sont réunis sous le slogan “Non à la casse de l’audiovisuel public”. Une délégation a été reçue au ministère de la Culture.

Calendrier de la réforme

La ministre de la Culture envisage une phase transitoire avec une holding commune pour l’audiovisuel public dès janvier 2025, suivie d’une fusion complète un an plus tard. Cette réforme affecterait environ 16 000 employés.

France Médias Monde/New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema 

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