Réinsertion socio-professionnelle des jeunes filles de Kikwit : l’Ong EJDAM en première ligne.

EJIDAM : Une expérience réussie de socialisation des jeunes filles marginalisées

À l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse 2024, célébrée ce lundi à Kikwit, la Révérende Sœur Thérèse Luko, membre de l’Ong Encadrement des Jeunes pour le Développement et l’Autonomisation des Mères (EJDAM), a partagé son expérience dans la réinsertion sociale des jeunes filles en difficulté, notamment celles communément appelées « Kuluna ». Malgré les défis rencontrés, l’initiative de l’Ong a permis de transformer de nombreuses vies, marquant ainsi un tournant décisif dans la lutte contre la criminalité juvénile.

Les défis d’une réinsertion complexe

La Sœur Thérèse Luko qui appartient à la Congrégation des religieuses Annonciades, a mis en lumière les efforts fournis pour sortir ces jeunes filles des griffes de la délinquance urbaine.

Elle a toutefois exprimé sa tristesse face à quatre cas d’échec significatif. L’une des jeunes filles a quitté le pays pour l’Angola, une autre a été tragiquement abattue par des gangs après avoir rechuté, tandis qu’une troisième a été victime d’une grossesse non désirée en vivant dans la rue.

Ces cas illustrent les difficultés d’un tel projet, mais ils n’ont en rien diminué l’engagement de l’Ong dans cette mission.

Des succès notables dans la réinsertion

Malgré ces obstacles, Sœur Luko s’est réjouie des nombreux succès enregistrés. Plusieurs jeunes filles, autrefois marginalisées, ont aujourd’hui intégré la société de manière positive.

Certaines sont devenues diplômées, d’autres ont lancé des activités génératrices de revenus, comme l’ouverture de maisons de couture.

Ces réussites soulignent l’importance de la formation et de l’accompagnement dans le processus de réinsertion sociale.

L’une des bénéficiaires, désormais fière propriétaire d’un atelier de couture, a témoigné de son parcours.

Rejetée par sa propre famille et la société, elle a su se relever grâce au soutien de l’Ong et de partenaires comme l’UNICEF. Son témoignage, émouvant, a mis en lumière l’impact profond de l’initiative sur sa vie et sur celle de nombreuses autres jeunes filles.

Un appel à la mobilisation pour la socialisation

Consciente de l’ampleur du travail restant à accomplir, Sœur Thérèse Luko a lancé un vibrant appel aux autorités et aux organisations de la société civile.

Elle a plaidé pour une mobilisation accrue des ressources afin de renforcer ces initiatives de réinsertion, tout en insistant sur l’importance d’une collaboration élargie pour pérenniser les actions de socialisation.

L’Ong EJDAM continue ainsi de jouer un rôle central dans la transformation des vies à Kikwit, apportant une lueur d’espoir à des jeunes filles longtemps laissées pour compte.

New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema 

Vous voulez être informé en temps réel et accroitre votre visibilité ? suivez nous sur:

Notre groupe WhatsApp

Notre chaine WhatsApp 

Notre page Facebook 

Notre adresse mail professionnelle

contact@new-messager-de-la-paix.net

Partagez l'article via

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *