Trente-trois détenus se sont évadés, dans la nuit du jeudi 14 à vendredi 15 mars, du cachot du parquet près le tribunal de paix d’Idiofa (Kwilu).
Selon la société civile locale, cette évasion est due notamment aux mauvaises conditions de détention et la détention prolongée sans être jugées à cause de la carence de magistrats.
Les mêmes sources rapportent que parmi ces 33 évadés, il y a une femme.
Le président de la société civile locale, Jean-Marie Bell’s a fait savoir que ces derniers se sont remis en liberté en escaladant les murs après avoir troué le plafond pour les uns, et d’autres sont sortis par la porte centrale, laissant ainsi la cellule complètement vide.
« Tout ce que nous pouvons reconnaitre tous, pour les nourrir ça pose un problème, les conditions d’accueil des détenus ne sont pas bonnes. C’est très sale à l’intérieur, vous ne pouvez pas fourrer votre nez là-bas. Il y a des gens qui sont arrivés là, ils ont fait cinq, deux ans, trois ans, sans passer devant la chambre du conseil pour connaître son sort. Parce qu’il n’y a qu’un seul magistrat au tribunal, nous déplorons ça », a-t-il souligné.
Pour sa part, Alain Kamanda, activiste des droits humains a Idiofa, redoute la résurgence de l’insécurité à Idiofa après cette évasion.
Il en appelle à la responsabilité des services attitrés.
Le policier de garde est aussi porté disparu avec son arme.
Alors que ces évadés ont battu un agent de police judiciaire qui a tenté de stopper l’un des leurs.
Le 7 mars courant, une tentative d’évasion a été déjouée dans ce même cachot.
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