Jean-Pierre Lacroix inaugure une fresque murale contre la désinformation à Kinshasa.

Une œuvre signée Prisca Tankwey, cheffe du département de peinture de l’Académie des beaux-arts, visant à sensibiliser sur les dangers de la désinformation en République Démocratique du Congo.

Jean-Pierre Lacroix, en visite en RDC, met l’accent sur la lutte contre la désinformation à travers l’art

Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), a récemment été le théâtre d’une initiative artistique de grande envergure visant à lutter contre la désinformation.

Le chef des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, en visite officielle dans le pays, a procédé à l’inauguration d’une fresque murale réalisée par Prisca Tankwey, cheffe du département de peinture de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa.

Cette fresque, peinte sur le mur extérieur de l’enceinte de l’Académie, se veut une œuvre engagée dans la sensibilisation contre la prolifération de fausses informations en RDC.

Une fresque symbolique pour une cause mondiale

La désinformation, amplifiée par les réseaux sociaux et d’autres canaux numériques, représente un enjeu majeur à l’échelle mondiale, y compris en République Démocratique du Congo, où elle peut alimenter les conflits, désorganiser les sociétés, et miner les efforts de paix. Dans ce contexte, l’inauguration de cette fresque par Jean-Pierre Lacroix prend une signification particulière.

Prisca Tankwey, artiste peintre et responsable du département de peinture de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa, a conçu cette œuvre pour interpeller les passants et les habitants de la capitale congolaise sur l’importance de vérifier les informations avant de les partager. Cette fresque artistique est non seulement un appel visuel, mais aussi un moyen efficace de communication publique sur les conséquences néfastes de la désinformation.

Le soutien des Nations Unies à la sensibilisation locale

Jean-Pierre Lacroix, lors de son discours inaugural, a salué l’engagement de la société civile congolaise, des artistes et des institutions académiques dans la lutte contre la désinformation.

« Cette fresque murale est un puissant symbole de résistance contre la propagation des fausses nouvelles. Elle témoigne du rôle crucial de l’art dans la sensibilisation et l’éducation des citoyens sur des enjeux aussi critiques que la véracité de l’information, » a-t-il déclaré.

Ce projet s’inscrit dans un programme plus vaste mené par les Nations Unies en RDC, visant à promouvoir la paix, la stabilité, et la bonne gouvernance, dans un pays où les tensions sont souvent exacerbées par des campagnes de désinformation.

Prisca Tankwey, une artiste engagée au service de la vérité

Connue pour son approche artistique novatrice, Prisca Tankwey n’est pas à son premier coup d’essai en matière d’œuvres à vocation sociale. En tant que cheffe du département de peinture de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa, elle a souvent mis son talent au service de causes d’intérêt général.

Cette fresque contre la désinformation, par son message universel et son exécution artistique remarquable, s’inscrit dans la continuité de son engagement à éveiller les consciences à travers l’art.

L’œuvre, aux couleurs vives et aux figures symboliques, représente la lutte entre la vérité et la fausseté, appelant chacun à prendre ses responsabilités dans la diffusion de l’information.

La fresque invite à la réflexion, à la prudence et à la vigilance face à l’avalanche d’informations, souvent trompeuses, qui circulent au quotidien.

L’Académie des beaux-arts de Kinshasa, un pôle d’expression artistique et citoyenne.

Cette initiative démontre également le rôle essentiel que joue l’Académie des beaux-arts de Kinshasa en tant que centre d’expression artistique et citoyenne en RDC.

Sous la direction de figures telles que Prisca Tankwey, l’Académie s’affirme non seulement comme un lieu de formation artistique, mais aussi comme un acteur clé dans la sensibilisation aux enjeux sociaux et politiques du pays.

L’inauguration de la fresque murale par Jean-Pierre Lacroix illustre ainsi l’importance de l’art dans la lutte contre les défis modernes, notamment la désinformation, et montre comment les institutions éducatives et artistiques peuvent jouer un rôle fondamental dans l’éducation des citoyens.

La fresque murale contre la désinformation, réalisée par Prisca Tankwey et inaugurée par Jean-Pierre Lacroix, est une œuvre marquante, tant sur le plan artistique que sociétal.

Elle incarne l’engagement des Nations Unies, de la société congolaise, et du milieu artistique dans la lutte contre un fléau moderne aux conséquences dévastatrices.

À travers cette initiative, l’art devient un vecteur puissant de sensibilisation, encourageant les citoyens congolais à une consommation responsable de l’information.

New-messager-de-la-paix.net/Aline Kangamotema 

 

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